De la terre que l'on cultive, des bêtes que l'on élève
Mes recherches portent sur la terre que l’on cultive, les bêtes que l’on élève, les paysages naturels que l’on traverse, les territoires que l’on habite. Je m’intéresse à la transformation de la matière, à « ce que sait la main » 1 et à la manière dont les choses tiennent ensemble. J’interroge alors les matériaux bruts, issus du travail de la terre et de l’élevage des bêtes et m’attache à raconter des histoires desquelles découlent des formes comestibles et non comestibles, souvent réalisées en commun. L’exposition donne à voir des volumes, photographies, installations, enregistrements sonores et ponctuellement des formes comestibles. Elle s’articule en trois volets et interroge nos ressources agricoles, issues du travail de la terre et de l’élevage bovin et ovin. Il y a d’abord le lait, dans sa forme brute et ses transformations, puis la patate et enfin le travail de la laine. Le lait car il est notre premier aliment à tous.tes, la pomme de terre car elle se régénère sans cesse et la laine pour ses qualités plastiques, ses nombreuses propriétés et les enjeux à les revaloriser.
Avec le soutien de la Région Pays de la Loire et de la DRAC Pays de la Loire.
1 Richard Sennett, « Ce que sait la main. La culture de l’artisanat » Albin Michel, 2010
Exposition à la Galerie 29,
Châteaubriant et PEAC en lien avec les élèves et enseignantes de trois classes du territoire, Communauté de communes
Châteaubriant Derval,
septembre-novembre 2024
© Camille Orlandini
© Camille Orlandini
© Clémence Nicloux
Les vaches laitières, Les châtaignes et co-pain
© Camille Orlandini